mercredi 8 septembre 2010

C'est ça que je dis : tome 4

J'AIME REGARDER LES FIGUES

Oh les figues, oh les figues, elles me rendent marteau...

Oh les figues, oh les figues, moi je les aime trop...
Plus tendance que la reprise scolaire, plus surprenant que la rentrée littéraire, en septembre, c'est le temps des figues. Au bonheur d'un homme, moi ! Ah, les figues, "à mon Dieu que c'est bon, bon, bon" comme Fernandel le chantait pour la bouillabaisse. Alors que la fraise se retire doucettement, que le melon s'épuise sans pépins et que l'endive est encore un peu verte en cet été finissant où les tourtereaux n'en finissent pas de braiser - libre à vous d'enlever le premier "r" - la figue débarque discrètement sur nos étals maraîchers avec la délicatesse de ces fruitières qui ne se répandent pas par cageots entiers mais par simples barquettes.
J'aime les figues intellectuelles
J'aimes les figues qui me font marrer
J'aime les figues qui font vieille France
La figue, c'est le fruit parmi les fruits. C'est un peu comme les pistaches à l'apéritif, impossible de n'en croquer qu'une. J'ai une façon bien à moi de la déguster. Je l'attrape par la queue, mais je ne la montre pas à ces messieurs tout en me foutant bien de ce que ces messieurs me disent, la regarde par en-dessous et la croque goulûment au moins à moitié. Et c'est un bouquet de saveurs qui éclate en bouche. Je fais une pause, regarde ses belles couleurs où le vert se violace et ou le violet verdoie à moins que ce ne soit l'inverse. Puis, je l'achève en repoussant d'une main rageuse le tiers qui s'en prenait déjà à ma barquette.
J'aime regarder les figues. Les figues !
Les hanches qui balanchent
Leur poitrine gonflée
Le soleil sur leur peau
J'aime regarder les figues. Les figues !

Et me voilà, à deux pas de la rue de la Figairasse, à quatre enjambées du quartier Figuerolles, avec ma drôle de figue. J'ai terminé ma barquette à force de me dire "Allez juste encore une !". Sucré à souhait. Dans ma rue qui n'est baptisée que de Câpriers, j'ai planté sur mes terres un petit figuier qui ne mesure pas même la moitié d'un double-décimètre. Après chaque alerte orange, où il pleut à grands seaux, j'ai l'impression qu'il est devenu presque adulte. Un jour peut-être, mes petits-enfants grimperont dessus et me donneront à goûter une figue du jardin. Et peut-être deux. Ou trois. Mi figue, mi raison !

2 commentaires:

  1. Joliet.
    perso, je préfère les noires et les mélange avec du fromage de chèvre. Hier justement, j'ai hérité d'un pot de confiture (de figues pas de chèvres) faite maison par ma mamie. De la confiture bonne-maman... Foireux jeu de mots... j'en conviens.
    sinon, quand tu veux pour laisser tes commentaires sur mon blog : http://peg-ippo-lecriteuse.blogspot.com/
    moi au moins je le fais et j'ai même conseillé la lecture du tien sur ma page.
    A ciao

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  2. ESCARTE-FIGUE!!!!!!!!!!!!!!!!
    ça coûte,hein?

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