dimanche 24 octobre 2010

C'est ça que je dis (parce que c'est souvent chaque jeudi !) : tome 11

ET SI LES FRERES BOGDANOFF ETAIENT DES FAUX ?
Quand j’étais petit, ils me faisaient peur. Peut-être même que, sans le savoir, je leur dois mes pires cauchemars sous la couette. Car je reste persuadé que, plus ou moins malgré eux, ils ont terrorisé toute une génération d’enfants. Voire deux. A cause de leur faciès ingrat en forme de bis repetita et de toutes ces étrangetés futuristes qu’ils nous montraient sur Antenne 2, dans Temps X. Ils avaient des passions qui n’étaient pas les nôtres, voulaient nous les faire partager à tout prix et semblaient intimement persuadés qu’il y aurait une vie ailleurs...
Car si pour la plupart d’entre nous le « x » évoque le rayon films de cul, chez ce duo c’était plutôt le rayon électromagnétique.
Puis, ils ont disparu. Subitement. Comme si une soucoupe violente était venue les ramasser dans la clairière où les jumeaux avaient probablement été déposés quelques années auparavant. Une fois leur mission d’évangélisation futuriste achevée, ils seraient partis sur une autre planète pour ergoter avec quelques illuminés sur les vertus de l’année 2257 taillée au laser de la science fiction.
Car enfin quand on regarde aujourd’hui - c’est-à-dire en 2010 car eux n’ont pas le même calendrier interne que nous -, les frères Igor et Grichka Bogdanoff, sommes nous réellement en présence de deux sexagénaires ? Pensez-vous que ces Heckle et Jeckle ont un corps beau ? Croyez-vous toujours, en les regardant, aux vertus nourricières de la terre du Sud-Ouest en songeant que ces deux canards gras, bien laqués, seraient natifs de Saint-Lary ? Sont-ce bien là deux produits fermiers élevés en plein air, élevés en plein Gers ? En tous les cas, s’il est prouvé que le bonheur est bien dans le pré, on se dit que le malheur est assurément dans l’à peu-près !
Il faut être spécialiste, et je ne le suis pas, pour évoquer l’acromégalie à leur sujet mais un simple coup d’œil montre que l’on est en présence d’organismes gentiment modifiés. Même Averell Dalton, qui est pourtant un modèle pour caricaturiste en terme de menton angulaire, n’a jamais été affublé de pareille protubérance. En regardant Igor et Grichka, on ne préfère pas savoir l’adresse de leur spécialiste du bistouri. Inutile de façonner leurs marionnettes pour Les Guignols de l’Info, ces jeunes hommes conservés au mystère les ont réalisées eux-même. Certainement à grands frais et ça effraie.
Pourquoi vous dire tout cela ? Parce qu’ils viennent d’être l’objet d’allégations compromettantes largement reprises par la presse ces derniers jours. Elles ont pour origine un rapport du CNRS datant de 2003 où des chercheurs agréés assurent que les thèses de doctorat soutenues par Igor et Grichka n’auraient aucun fondement scientifique. Pour leur défense, les frangins estiment, eux, qu’il y a de la jalousie là-dedans et que les dits scientifiques ne supporteraient pas qu’il y ait des personnalités médiatiques parmi eux.
Et voici donc que la doublette russe Bogdanoff refait parler d’elle. A force d’imposture présumée et d’étrangetés savamment maîtrisées, notre tandem franco-russe surfe sur une notoriété largement supérieure à celle des frères Karamazov qui avaient pourtant l’avantage d’être quatre et d’une lecture plus recommandable que leur Nous ne sommes pas seuls dans l’univers grâce au talent tout autre de Dostoïevski.
Et quand ce n’est pas la science qui fait parler d’eux, c’est la rubrique people. Et là, aussi, tout est dans la démesure. A l’image de ce mariage d’Igor qui, pour épouser une descendante de Louis XVI, a eu besoin, rien que ça, du château royal de Chambord. Et voici maintenant que les jumeaux lancent leur propre web-TV au nom de baptême égotique : bogdanoff TV !
Ces deux là sont d’une autre planète. Finalement, ils sont même plus marrants que dérangeants. Mais je crois vraiment qu’ils ne sont pas seuls dans leur tête et je me demande parfois si c’est des vrais ou des faux…

mercredi 13 octobre 2010

C'est ça que je dis (parce que c'est chaque jeudi !) : tome 10

Format court
Cet après-midi, parmi les déplacements programmés de notre premier magistrat, figurait une infiniment classique inauguration de terrain de football dans un quartier proche de l’autoroute A9. Car, signe des temps, les aires synthétiques vampirisent singulièrement désormais les étendues gazonnées. Les gamins s’en footent. Du moment qu’il y a un ballon et que l’on peut courir après…
Arrive l’incontournable coupure de ruban (- il faudra bien un jour rompre avec ces us inauguraux. Pourquoi l’édile ne tirerait pas un penalty je vous le demande ?). Madame le maire s’exécute sans faute de goût avec un maniement de ciseau que n’ont d’ailleurs pas tous les figaros diplômés. Puis, tout à coup, voici que les jeunes footeux, nous avions au moins quatre équipes sur le tapis vert, se disputent des bouts de ruban. Un d’entre eux s’attire même les rires en remplaçant le coutumier « Madame le maire, madame le maire » par un vibrant « Madame le juge, madame le juge ». Peut-être l’influence indirecte d’un grand frère ayant commis un faux-pas...
Toujours est-il que les observateurs avaient de quoi rester pantois devant cette soudaine frénésie à un âge où les Pokemon ont habituellement plus d’audience que les symboles de la République. Quelques instants plus tard, tous les enfants avaient porté leur ruban tricolore sur le haut du bras. Comme pour être le capitaine de l’équipe. Quant à la République, elle repassera…

lundi 11 octobre 2010

C'EST CA QUE JE DIS : tome 9

LE GRUYERE ET LE CHARIOT
Les adultes sont de grands enfants. Et certains demeurent même des adolescents attardés plus ou moins malgré eux. J’en connais un, c’est un proche, qui trimballe depuis l’enfance deux tares qui n’en sont pas véritablement mais qui, plus il entre dans l’âge, deviennent en tous points navrantes. Même l’entourage s’en plaint désormais.
Oh, ce jour là - je veux parler de la première fois que le symptôme est apparu -, il ne devait pas avoir 5 ans ! Il déjeunait en famille le plus normalement du monde et le repas touchait à sa faim. D’ailleurs, comme il n’était pas repu, le gruyère qui venait d’être négligemment posé sur la table, lui faisait de l’œil. Le père lui coupa une fine tranche. Mais le garnement ne trouvait pas l’épaisseur à son goût. Comme aucun commensal n’avait l’intention de satisfaire son appétit supplémentaire, voilà qu’il saisit vigoureusement la plaque fromagère avec la conviction du fermier de nos campagnes. Et soudain, alors qu’il s’empare du couteau, il se lance en même temps dans une imitation bruyante de la scie électrique dont le seul bruit avait pour but de feindre de forcer et de faire rire le petit frère qui lui ne se forçait pas devant tant de stupidité juvénile rassemblée sur un seul sujet.
Nous aurions pu en rester là. Et l’évocation de l’anecdote de fin de repas n’aurait éclaboussé que la suivante tablée dominicale où, entre la poire et le fromage évidemment, un témoin du délire serait revenu sur cet épisode finalement plus drôle que fâcheux. Le problème est que des années durant, et parfois même encore de nos jours, il ne fut pas possible de mettre de gruyère à table, avec des variantes sur le Comté parfois, sans que, invariablement, le garçon ne se saisissât (j’ai un doute temporel là !) d’un couteau dans l’optique d’infliger à l’assistance la douce mélopée de l’artisan qui perce ou qui scie. Certes, cela n’a jamais demandé un effort physique incommensurable mais, incontestablement dans cette affaire, tout se jouait dans la tête. On pouvait dire que l’emmental était touché !
L’habitude ayant largement fait le tour du cercle familial, on se souvient même du sourire d’anticipation de quelque oncle ou cousins pressés non pas de quitter la table mais de voir arriver le plateau de fromages pour découvrir de visu l’imitation qui valait à son auteur une solide réputation allant bien au delà des tablées potagères automnales.
Il y a peu, l’intéressé dînait avec sa belle dans un établissement bien en vue de la cité où il n’est pas franchement d’usage de faire des mimiques avec la bouche tandis que l’on apprécie un aligot lozérien couplé à des cèpes des sous-bois.
Eh bien, notre zélé dégustateur de lait vachement solidifié ne put s’empêcher en sourdine de procéder à son coutumier raclement de gorge devant une femme désespérée de voir aucun progrès tangible à l’horizon tout occupée qu’elle était à tourner la tête afin de s’assurer qu’aucun voisin n’avait été incommodé par cette triste représentation. Il n’y a pas de raison que nous en restions là…
L’autre phénomène étonnant, à dire vrai plus répandu, a pour cadre en principe un parking de supermarché légèrement en pente. L’action est tout aussi systématique qu’avec le gruyère et on touche là au désespérant voire à l’incurable. Peu importe le chargement du chariot (je ne dis pas Caddie car c’est une marque déposée et ce blog étant en libre accès, il n’est pas question ici de payer des droits de propriété commerciale non mais !) et peu lui chaut la proximité ou non de quidams avec leurs sacs remplis de courses pour la semaine.
Tel un cochet de diligence, il se dresse fièrement et se laisse glisser avec le chariot, les pieds bien décollés du sol. Des fois, entre le poids du chariot garni et le quintal approchant de l’intrus, la direction prise par l’ensemble ne semble pas la bonne. On s’en écarte même dangereusement. Mais, au prix de moult gesticulations, et si possible sans reposer les arpions sinon c’est trop facile, l’intrépide parvient toujours à ramener le réceptacle là où il faut, c’est-à-dire juste à côté de la voiture. Car l’objectif de la manœuvre est de se détendre durant quelques secondes certes mais aussi d’atterrir le plus près possible du coffre arrière. Ce n’est pas tout de faire le pitre, il faut aussi décharger.
Un récent samedi après-midi, où le parking est plein à craquer, notre homme s’adonne à sa pitrerie habituelle et ajoute pour garantir l’ambiance une parodie musicale assez mal exécutée du I’ve got a feeling de David Guetta versus Black Eyed Peas. C’est alors que ce convoi dangereux frôle un véhicule parfaitement garé duquel sort une dame qui reste bouche bée de voir passer si vite un Satanas à qui ne manquait que son Diabolo. Et là, moment de solitude avéré, le tiers reconnaît sans avoir de doute une connaissance professionnelle avec qui rendez-vous est pris le surlendemain pour évoquer quelques dossiers de première importance. Dès à présent, il sait qu’il ne pourra attaquer favorablement l’ordre du jour sans que sa presque victime se mette à rire en pensant à cette rencontre d’un autre type. Un drôle de type !
D’elle, il ne sollicite rien, pas même un peu de discrétion. Le voici déjà occupé à ranger les sacs alors qu’elle a tourné le dos depuis un moment déjà. Cela devait finir par arriver. Mais pas la quarantaine franchie…

mardi 5 octobre 2010

C'est ça que je dis (parce que souvent c'est chaque jeudi !) : tome 8

LETTRE A UN SOLDAT INCONNU
François Isidore Carrière, je ne vous ai jamais vu. Et pour cause, les tables décennales de la mairie de Saint-Rome-de-Dolan en Lozère indiquent à qui veut bien le déchiffrer que vous êtes né le 6 mai 1820 !
A dire vrai, j’ai même eu quelques difficultés à trouver votre trace. Car vous demeuriez, sur une page quelque peu noircie, parmi des frères consanguins. En gros, tout le monde n’étant pas généalogiste occasionnel, vous seriez un des neveux du grand-père de mon grand-père. Et le petit dernier d’une fratrie nombreuse et riche en sujets féminins. Voilà qui nous fait une belle jambe. Membre que vous avez d’ailleurs perdu au combat et ce ne fut pas le seul apparemment. Car vous avez même été massacré.
Dimanche dernier, nous fûmes une petite centaine à venir vous rendre hommage par une matinée pour le moins ventée (mais pas au point de contrarier l’exécution des cors de la musique du 21e bataillon des chasseurs alpins venu d’Annecy). Désormais, votre nom s’étale en lettres respectueuses sur le monument aux morts de cette localité, chère à mon cœur et forte d’une soixantaine d’âmes, qui surplombe majestueusement les non moins majestueuses Gorges du Tarn.
Vous voici au côté des Poilus de 14-18 et d’une victime d’Algérie au rang des Morts pour la France. Tandis que venait de cesser la glaçante sonnerie aux Morts, je regardais le député local qui, sitôt la cérémonie achevée, trouva le moyen de venir féliciter un tiers pour sa décoration du jour… alors même que celui-ci ne figurait pas au rang des récipiendaires !
Puis mes pensées revenaient vite vers vous, François Isidore Carrière, bien tardif héros d’un jour sur ses terres. Nous commémorions là, en comité restreint, derrière des porte-drapeaux et étendards essentiellement de couleur bleue et jaune, le 165e anniversaire de Sidi-Brahim. Une bataille, je l’avoue sans honte, dont je ne connaissais que le nom et la date très approximative.
Internet m’a appris le reste. Et je vous imaginais dès lors jeune paysan d’une vingtaine d’années, quittant le causse Méjean sans pouvoir faire de promesse de retour aux siens, parti pour un ailleurs lointain, forcément méconnu, et pour une cause imposée au service du pays. Dans le marabout de Sidi Brahim, la grande Histoire - qui a fait de vous des héros - stipule que vous luttèrent trois jours et autant de nuits durant contre les troupes bien plus nombreuses d’Abd el Kader. Au point de périr jusqu’au dernier et je vous épargne les détails…
Voici quelques mois, j’avais reçu un coup de téléphone d’un citoyen lozérien, ancien chasseur de son état, mais nettement plus contemporain que vous, car bien en vie, qui avait été orienté vers moi par des connaissances communes. Il avait en sa possession votre livret militaire et j’avais votre extrait de naissance. Nous échangeâmes nos informations et étions presque en mesure de faire un début de portrait de vous.
Je comparais la douceur mélancolique de mes 20 ans à la sauvagerie exacerbée des vôtres et relativisais bien des menus tracas de notre époque. Votre destinée n’a, finalement, rien d’extraordinaire car chaque famille ou presque peut trouver la trace d’un jeune homme trop tôt disparu sous le feu nourri de balles ennemies.
Mais, dimanche dernier, cher François Isidore inconnu, tout en me tenant un peu à l’écart des militaires que je n’ai jamais trop suivi au pas, surtout avec deux modestes mois d’Armée !, j’ai trouvé logique de venir vous rendre un hommage aussi rapide que respectueux. Pour, sans mauvais jeu de mots, ne pas être en reste…

vendredi 1 octobre 2010

C'est ça que je dis (parce que c'est chaque jeudi !) : tome 7

RTL2 TRICHE TOUJOURS UN PEU
Vous écoutez RTL2, le petit frère non luxembourgeois de cette station qui diffuse Les grosses têtes depuis l’après guerre ? Si vous répondez non, vous avez bien de la chance. Personnellement, à l’heure où je me rase en pensant à rien de particulier ma fois, je gobe malgré moins la logorrhée navrante du tandem Laurent Nicolas & Agathe Lecaron, lesquels sont persuadés de nous déverser du son pop-rock car « RTL2 ce n’est pas de la radio, c’est de la musique » en nous gratifiant chaque matin ou presque d’un Indochine version « Trois nuits par semaine » qui donnerait au plus romantique d’entre nous des envies de meurtre sur animateur radiophonique décérébré.
Plutôt que de subir passivement, je n’ai qu’à tourner la molette et passer à une autre station. Je suis bien d’accord avec ça. Mais c’est que je m’en voudrais beaucoup de manquer les informations avec l’impayable Roger Fabre. Nous allons revenir vers ce journaliste fantôme qui n’honore pas la profession. Mais, pour comprendre où je veux en venir, il faut d’abord s’intéresser aux fréquences de RTL2.
RTL2 Nantes émet sur Nantes même s’il pleut et RTL2 Bordeaux rayonne dans la cité girondine, c’est d’une logique implacable. Sauf que, chez nous, tout au Sud, c’est une autre paire d’antennes. Nous avons un RTL2 Languedoc-Roussillon avec un animateur et une journaliste basés à Perpignan et un RTL2 Agde-Béziers laissant croire que l’invasion touristique estivale et littorale obligerait à une activité de pleine saison spécifique au seul Est héraultais.
Et Montpellier dans tout ça ? Nous sommes rattachés à RTL 2 Méditerranée. Pourquoi pas ! Sauf que la zone couverte va d’Avignon à Montpellier en passant par Tarascon et Arles avec un Roger Fabre donc que l’on imagine aller de Vaucluse en Hérault tel un journaliste en herbes… de Provence ! En fait, il est sagement planqué au bas des Alpilles.
Avez-vous déjà vu un journaliste de RTL2 assister à des conférences de presse, des poses de la première pierre, à des coupures de ruban, à des rencontres sportives, sur la piste d’un fait-divers retentissant ou en plein travail d’investigation dans le Clapas ? Non. Et pourtant, chaque matin, dans le poste, notre reporter fait comme si. Sans honte, il fait croire à tous ses auditeurs qu’il a récolté lui-même l’information la veille ou le matin à la première heure en crapahutant sur le pavé montpelliérain stylo à la main, nagra sur l’épaule et avec une fierté souriante.
A RTL2 Méditerranée, peu importe qui a recueilli l’information et l’a traitée. On se sert gaillardement sur le site internet des quotidiens régionaux et tout va bien. On pille, on cite très peu souvent sa source et on s’emmerde le moins possible. C’est l’anti école de journalisme par excellence. La déontologie ? La déonto quoi ? Le tout, c’est de balancer les news vite fait Coco parce que Paris reprend l’antenne après le décrochage. Le technicien est déjà prêt à envoyer le dernier opus de Raphaël.
Dans une autre vie pas si lointaine, je me souviens d’un fou rire matinal à la suite duquel j’avais mis du savon à barbe plein le miroir de la salle de bains. Nous étions le 1er avril et notre Roger Fabre en fit une belle. Toujours taquine, la presse aime ce jour-là glisser un poisson gros comme le bras dans les colonnes avec plus ou moins de tact. Tout est affaire d’écriture et le canular est démenti le lendemain. Ce jour-là, nous avions essayé de convaincre le lecteur de la candidature de Montpellier pour les Jeux Olympiques de 2024... C’était gros mais pas suffisamment pour les mailles du filet de nouvelles de RTL2 qui goba goulûment cette fausse information sportive non vérifiée.
Oh, j’entends d’ici les Cassandre ! Non, je ne brise pas ce que j’aime toujours au fond de moi. Mais j’ai quand même le droit d’écrire que certains ne jouent pas le jeu et trichent ouvertement non ? D’ailleurs Roger Fabre, je ne lui en veux même pas. Il est prisonnier d’un système mal agencé qui fait qu’il serait le premier à se féliciter d’avoir un collaborateur qui fait le travail à Montpellier.
En attendant, je connais plus d’un confrère qui, chaque matin reconnaissant des titres de leur cru, ont envie de lui faire une grosse tête…